dimanche, mars 26, 2006

Chapitre 5 : Que la puissance de Dieu reluit en la création et au gouvernement continuel du monde (2)

Rappel : le titre du chapitre l'indique, nous sommes dans un chapitre sur la révélation naturelle et ses limites. En gros, ce que Calvin présente, c'est le fait que Dieu a fournit dans sa création et sa providence tout ce qui est nécessaire pour le connaitre. Mais malgré l'abondance de preuves, les hommes rejettent le seul vrai Dieu et suivent leurs fantaisies. Néammoins, ce que nous savons naturellement de Dieu est suffisant pour rendre les hommes inexcusables.

lundi, mars 20, 2006

Chapitre 5 : Que la puissance de Dieu reluit en la création et au gouvernement continuel du monde

Non seulement il y a dans l'homme une semence de religion, mais aussi Dieu s'est manifesté (et se manifeste) clairement à tous les hommes dans la création qui les entoure. Certaines marques de sa gloire sont manifest dans la création. (Héb 11 : 3 ; Ps 19 : 2-5 ; Rom 1 :19). Cette manifestation est si claire que tous, du plus simple jusqu'au scientifique peuvent la voir clairement. Non seulemnt, la puissance, bonté et sagesse de Dieu sont clairement exposé dans la création, mais encore plus dans l'homme. L'homme contient en soi assez de miracles pour arrêter nos esprits (...). Actes 17 : 27-28 ; Ps 8 : 5.
Mais les hommes sont ingrats et nient Dieu.

jeudi, mars 16, 2006

Analysis of the Institutes of the Christian Religion of John Calvin

J'insiste un peu, mais ce livre de Ford Lewis Battles est vraiment indispensable si vous lise l'Anglais. Trés utile, il donne chapitre aprés chapitre, paragraphe aprés paragraphe un plan précis de l'Institution. Je l'ai toujours a mes cotés, et il m'aide souvent à déméler et comprendre le vieux Français qui est difficile à comprendre. Achetez le.

Chapitre 4 : que cette connaissance est ou étouffée ou corrompue, partie par la sottise des hommes, partie par leur malice.

Certes, la connaissance de Dieu est implantée dans le coeur de tout homme. Mais l'experience montre que la vraie piété est absente de la surface du globe. Il y a deux types de personne : les superstitieux, et ceux qui se révoltent délibérément contre Dieu.
La superstition n'est pas excusable puisqu'elle procède non seulement d'une vaine curiosité, mais aussi d'un appétit débordé de plus savoir que leur mesure ne porte, joint à une fausse présomption (...). Elle trouve sa source dans l'orgueil et la vanité, les superstitieux ont l'audace d'imaginer Dieu selon leurs propres spéculations.
Dans un deuxième temps, Calvin s'attache à expliquer d'où vient la négation de Dieu (Ps. 14 : 1 ; 53 : 1). Les pécheurs endurcis rejette toute mémoire de Dieu. Ils nient l'existence de Dieu en déniant sa providence et son gouvernement du monde. Par conséquent, ils s'endorment dans leur obtination et renient Dieu. Mais comme ils doivent bien reconnaitre quelque dieu, ils se forgent des idoles.
Certains pensent qu'il suffit d'avoir une affection envers Dieu, même si elle est déréglée. Mais eule la vrai religion compte vraiment. dieu ne peut pas s'adapter à l'imagination de chacun. Ceux qui dressent des services à Dieu à leur gré adorent leurs rêveries seulement. Une conception vagabonde et erronée de Dieu est ignorance de Dieu. En conclusion : il n'y a nulle religion si elle n'est conjointe avec la vérité.
enfin, le titre des édituers refléte l'esprit du dernier paragraphe : la crainte de Dieu doit être volontaire et non servile.

mercredi, mars 15, 2006

Chapitre 3 : que la connaissance de Dieu est naturellement enracinée en l'esprit des hommes

Le titre dit tout du sujet abordé. Tous les hommes naissent avec un sentiment de divinité en eux. Pour preuve, toutes les nations, des plus primitives aux plus évoluées ont cette persuasion enracinée qu'il y a quelque Dieu. Même l'idolatrie confirme ceci.
Il faut ici corriger quelques erreurs. Certains pensent que la religion a été inventée par certains pour pouvoir opprimer les gens simples. Certes, certains utilisent le prétexte de la religion pour opprimer. Mais ils n'en auraient pas eu l'idée si ils n'avaient pas quelques connaissances qu'il y à un Dieu.
Même ceux qui nient qu'il y a un Dieu se tournent vers la religion dans certaines circinstances de stress ou de grande peur. Ils savent toujours qu'il y a un Dieu, même si ce n'est pas toujours avec la même force.
Tout homme même le plus impie sait qu'il y a un Dieu. Sa conscience le lui rappel.
Enfin, ce qui distingue l'homme de l'animal, c'est ce sentiment religieux.

Romain 1 : 19 Ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux car Dieu le leur a manifesté.

Chapitre 2 : Ce qu'est connaitre Dieu, et à quelle fin tend cette connaisance (3)

Maintenant que les termes ont été définis, reste à savoir à quoi sert de connaitre Dieu. A quelle fin tend cette connaissance. Il faut noter d'abord que la question n'est pas de spéculer sur la question : "qu'est-ce que Dieu ?" Mais nous devrions nous demander qui il est, et ce qui est consistent avec sa nature.
Ceci nous conduit au but de connaitre Dieu : la connaissance que nous avons de lui doit en premier lieu nous instruire à le craindre et révérer, puis nous enseigner et conduire à chercher de lui tous les biens, et lui en rendre la louange.
Comme nous sommes sa création, il va de sois que nous lui devons la vie, et que tout ce que nous faisons doit etre fait pour lui. Il est aussi impossible de le connaitre vraiment si on ne le connait pas comme source et origines de tous biens. Nous ne devons regarder vers celui qui est vrai Dieu, et ne pas laisser notre imagination faire, mais se contenter de l'avoir tel que lui se manifeste. Il faut rester dans les limites de ce qu'il nous a révélé.
La bonne attitude est celle de la confiance en celui qui gouverne tout, et est l'auteur de tout bien, quel que soient les circonstances.
Voilà ce qu'est la vraie et pure religion : à savoir la foi conjointe avec une vive crainte de Dieu, en sorte que la crainte comprenne sous soi une révérence volontaire, et tire avec soi un service tel qu'il appartient, et tel que Dieu même l'ordonne en sa Loi.

mardi, mars 14, 2006

Chapitre 2 : Ce qu'est connaitre Dieu, et à quelle fin tend cette connaisance (2)

D'abord qu'est-ce que connaitre Dieu ? Voici comment Calvin défini la connaissance de Dieu : nous connaissons Dieu, non pas quand nous entendons nûment qu'il y a quelque Dieu : mais quand nous comprenons ce qu'il nous appartient d'en comprendre, ce qui est utile pour sa gloire.
Attention, il ne faut pas confondre cette forme de connaissance avec la connaissance spéciale, pzr laquelle les hommes (...) sont conduits à Dieu pour le tenir leur rédempteur au nom de Jésus-Christ (...). La connaissance De Dieu à donc 2 aspects : le fait de le connaitre comme créateur et source de tous biens, et le fait de le connaitre comme rédempteur en Jésus-Christ. Pour le moment, Calvin va s'attarder sur ce premier aspect. Le second viendra dans le deuxième livre.
Mais il ne suffit pas de savoir qu'il y a un Dieu qu'l faut adorer. Il faut être persuadé que ce Dieu est la fontaine de tout bien. En effet, Dieu a non seulement créé le monde, mais il continue encore aujourd'hui à le soutenir et le gouverner par sa sagesse. Mais aussi, on ne trouve qu'en Lui sagesse clarté, justice, vertu, droiture ou vérité. C'est seulement en comprenant cela qu'on peut apprendre la piété.
Mais qu'est-ce que la piété ? En voici la définition de Calvin: Une révérance et amour de Dieu conjointes ensemble, à laquelle nous sommes attirés, connaissant les biens qu'il nous fait.

Chapitre 2 : Ce qu'est connaitre Dieu, et à quelle fin tend cette connaisance

Dans le chapitre 1, Calvin a posé les premiers jalons : la vrai sagesse se résume à connaitre Dieu, et à se connaitre sois-même. Il a montré comment les deux sont intimement lié, et donné l'ordre dans lequel il veut enseigner. Ce qui est frappant c'est de voir combien sa théologie est Théocentrique (=centrée sur Dieu) dès le début. Une leçon pour les théologiens modernes (évangéliques compris), qui ont tendence à commencer par l'homme.
Il est maintenant important de définir quelques termes. C'est ce que Calvin fait dans ce deuxième chapitre.

lundi, mars 13, 2006

Chapitre 1 : Comment la connaissance de Dieu et de nous sont choses conjointes, et du moyen de cette liaison

La vraie sagesse, la seule qui mérite le nom de sagesse est consitutée de 2 parties : la connaissance de Dieu et la connaissance de sois. Et les deux sont si intimement reliées qu'il est difficile de savoir laquelle va devant l'autre. c'est un peu comme se demander ce qui vient en premier de l'oeuf et de la poule.
D'abord, la connaissance de sois, et des bienfaits dont Dieu nous inonde devrait nous conduire vers Dieu (paragraphe 1). Mais aussi, sans connaissance de Dieu il ne peut pas y avoir de vrai connaissance de sois. Car Dieu est "la seule régle à laquelle il nous faut ordonner et régler" notre jugement sur nous-même. Ce n'est qu'en contemplant Dieu tel qu'il est que nous pouvons parvenir à une idée juste de notre misére.
De nombreux exemples bibliques montrent la réaction de ceux qui se sont retrouvés face à Dieu. Ceux qui ont senti sa présence en ont vu leur assurance ébranlée. Il y a de nombreux exemples: Job, Abraham, Elie, Esaïe (Juges 13 : 22 ; Es. 6:2, 5 ; Ezéch. 1 : 28 ; 3 : 14 ; Gen. 18 : 27...)
L'ordre correct d'enseigner requiert néammoins de traiter ce qu'est connaître Dieu, avant d'étudier le second point : l'homme.

dimanche, mars 12, 2006

Illustration


Une trés vieille édition en latin : MDXXXVI (1536).

Livre 1 : qui est de connaître Dieu en titre et qualité de créateur et souverain gouverneur du monde

La troisème question du petit catéchisme de Westminster demande : Quel est l'enseignement de la Bible ? Et répond : La Bible enseigne principalement ce qu'il faut croire de Dieu et ce que Dieu attend de l'homme. La Bible est un livre sur Dieu et l'Institution un livre sur la Bible. Donc, l'institution commence par la connaissance de Dieu.
Dans ce premier livre, Calvin se penche sur la connaissance de Dieu. Aprés avoir introduit la question dans les premiers chapitres, il s'interroge sur le moyen de parvenir à cette connaissance, en abordant la question de la révélation. Puis, il aborde la question de ce que la Parole enseigne sur Dieu le créateur, en particulier la Trinité et la providence.

Les chapitres:
  1. Comment la connaissance de Dieu et de nous sont choses conjointes, et du moyen de cette liaison.
  2. Ce qu'est connaître Dieu, et à quel fin tend cette connaissance.
  3. Que la connaissance de Dieu est naturellement enracinée en l'esprit des hommes.
  4. Que cette connaissance est ou étouffée ou corrompue, partie par la sottise des hommes, partie par leur malice.
  5. Que la puissance de Dieu reluit en la création et au gouvernement continuel du monde.
  6. Pour parvenir à Dieu le créateur, il faut que l'écriture nous soit guide et maîtresse.
  7. Par quels témoignages il faut que l'Ecriture nous soit approuvée, pour que nous tenions son autorité certaine, à savoir du Saint-Esprit : et que ç'a été une impiété maudite de dire qu'elle est fondée sur le jugement de l'Eglise.
  8. Qu'il y a des preuves assez certaines, en tant que la raison humaine le porte, pour rendre l'Ecriture indubitable.
  9. Comment certains esprits écervelés pervertissent tous les principes de religion en quittant l'Ecriture pour voltiger après leurs fantaisies sous ombre de révélations du Saint-Esprit.
  10. Comment l'Ecriture, pour corriger toute superstition, oppose exclusivement le vrai Dieu à toutes les idoles des païens.
  11. Qu'il n'est licite d'attribuer à Dieu aucune figure visible : et que tous ceux qui se dressent des images, se révoltent contre le vrai Dieu.
  12. Comment Dieu se sépare d'avec les idoles, afin d'être entièrement servi lui seul.
  13. Qu'en l'Ecriture nous sommes enseignés dès la création du monde, qu'en une essence de Dieu sont contenues trois Personnes.
  14. Comment, par la création du monde et de toutes choses, l'Ecriture discerne le vrai Dieu d'avec ceux qu'on a forgés.
  15. Quel a été l'homme en sa création. Où il est traité de l'image de Dieu, des facultés de l'âme, du franc arbitre et de la première intégrité de sa nature.
  16. Que Dieu ayant créé le monde par sa vertu, le gouverne et entretient par sa providence, avec tout ce qui y est contenu.
  17. Quel est le but de cette doctrine, pour en bien faire notre profit.
  18. Que Dieu se sert si bien des méchants, et ploie leurs coeurs à exécuter ses jugements, que toutefois Il demeure pur de toute tache et macule.

vendredi, mars 10, 2006

Epître au Roi (2)

Calvin entreprend donc une défense de la doctrine évangélique dans le reste de cette épitre. Il oppose d'abord la cause évangélique et la cause catholique. L'une est basée sur l'Ecriture, et amène des persécutuions. L'autre néglige la vraie religion telle qu'elle est enseignée dans les écritures, et insiste sur la Messe, le purgatoire, les pèlerinages et tels fatras (dans le texte).
Suit une attaque en régle des principales objections catholiques contre la doctrine évangélique :
  • Cette doctrine est nouvelle.
  • Elle est inconnue.
  • Elle est douteuse et incertaine.
  • Elle n'est pas suportée par des miracles.
Puis, Calvin s'attaque à une autre objection. Certains prétandaient que la nouvelle doctrine allait a l'encontre de l'enseignement des Pères de l'église. Ce passage est plutot rigolos. Calvin avait une grande connaissance des Pères, et il démontre comment ceux-ci contredisent l'enseignement de l'église catholique sur de nombreux points. A lire et savourer.
Ensuite, il entreprend de démontrer qu'on ne peut pas s'appuyer sur la coutume, et sur ce que la masse des gens croit ou pratique. La majorité n'a pas toujours raison, cela c'est avéré dans de nombreux exemples historiques et bibliques. De même, il démontre que les opposants à l'évangile (=l'église catholique) ont une mauvaise compréhension de la nature de la véritable église.
Enfin contre ceux qui prétendent que cette nouvelle doctrine entraine des troubles, il répond que là où la vrai église s'est épanoui, Satan à toujours attaqué pour tenter de la détruire. Et il le fera toujours.
Finalement, Calvin interpelle le roi. les accusations de révolte sont fausses. Mais si certains se révoltent contre l'autorité du Roi, il y a des lois pour les punir. Qu'ils soient punis. Quant au roi, qui a des préjugés contre les disciples de cette nouvelle doctrine, qu'il prête oreille a cette défense. Et si il n'est pas convaincu, qu'il sache que les chrétiens continueront néammoins à mettre leur confiance en Dieu., le Roi des Rois.

samedi, mars 04, 2006

Epître au roi François 1er (1)

But premier de l'institution: Calvin voulait d'abord enseigner les chrétiens Français dans la vrai piété. Mais son objectif prmier a été modifié pour devenir aussi une confession de foi face à ses détracteurs.
Calvin s'adresse au Roi France pour lui demander de prendre connaissance de la cause qu'il défend d'une manière juste et droite.

Le Retour

Aprés quelques temps d'absence, et de distraction, me revoilà. Commençons par l'épitre au roi.