jeudi, mars 16, 2006

Chapitre 4 : que cette connaissance est ou étouffée ou corrompue, partie par la sottise des hommes, partie par leur malice.

Certes, la connaissance de Dieu est implantée dans le coeur de tout homme. Mais l'experience montre que la vraie piété est absente de la surface du globe. Il y a deux types de personne : les superstitieux, et ceux qui se révoltent délibérément contre Dieu.
La superstition n'est pas excusable puisqu'elle procède non seulement d'une vaine curiosité, mais aussi d'un appétit débordé de plus savoir que leur mesure ne porte, joint à une fausse présomption (...). Elle trouve sa source dans l'orgueil et la vanité, les superstitieux ont l'audace d'imaginer Dieu selon leurs propres spéculations.
Dans un deuxième temps, Calvin s'attache à expliquer d'où vient la négation de Dieu (Ps. 14 : 1 ; 53 : 1). Les pécheurs endurcis rejette toute mémoire de Dieu. Ils nient l'existence de Dieu en déniant sa providence et son gouvernement du monde. Par conséquent, ils s'endorment dans leur obtination et renient Dieu. Mais comme ils doivent bien reconnaitre quelque dieu, ils se forgent des idoles.
Certains pensent qu'il suffit d'avoir une affection envers Dieu, même si elle est déréglée. Mais eule la vrai religion compte vraiment. dieu ne peut pas s'adapter à l'imagination de chacun. Ceux qui dressent des services à Dieu à leur gré adorent leurs rêveries seulement. Une conception vagabonde et erronée de Dieu est ignorance de Dieu. En conclusion : il n'y a nulle religion si elle n'est conjointe avec la vérité.
enfin, le titre des édituers refléte l'esprit du dernier paragraphe : la crainte de Dieu doit être volontaire et non servile.

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